2013年4月27日土曜日

Tomber, trébucher ou continuer...

Je peux tomber, trébucher ou continuer. Mais je ne sais rien de où je m'en vais, sinon que j'y vais, peu importe c'est où. Je ne suis pas guidé par un daimon, je prends l'information que j'ai et j'essaie un pas.

Et si j'y tombe, j'ai fait fausse route. Mais on ne le sait pas sans tomber, et ceux qui ne tomberont pas passeront leurs bonnes tendances à leurs descendants.

Bonnes tendances = tendances qui ne conduisent pas à la mort
 
Pas nécessairement le parfait chemin.

La simplicité de la science, et la vérité

C'est ça, une théorie simple, en science. Pas une théorie où la description est simpliste, mais une théorie où les éléments qui la compose sont au plus petit nombre possible, sans enlever l'explicabilité. Le reste, non-nécessaire, n'est que pure spéculation scholastique. Si on trouve qu'on doit ajouter un X pour expliquer quelque chose (Enstein l'a fait pour la gravité), il le faut et s'est tout. Mais le moins possible, sinon. On peut rajouter de la belle fioriture (fluffiness), mais ça n'ajoute absolument rien à l'explicabilité, et ça la complexifie dans les faits.

Et une théorie réellement simple doit arriver à expliquer TOUT se qu'elle tente d'expliquer. Si elle n'y arrive pas, ce n'est pas la bonne théorie, il faut la changer. Notre guide, ce n'est pas le Soi, pour moi; c'est l'Univers. C'est notre plus fidèle allié pour comprendre. Mais la seule façon d'avancer dans l'Univers, c'est à tâtons (qqch que tu sembles avoir une peur monstre de) en y allant étape par étape, pour comprendre cet Univers. La vie ne s'est pas développée guidée vers l'humain; nous sommes le résultat d'un tel apprentissage, erratique et non-dirigée. Un simiesque a décidé de marcher un moment donné, et voilà que l'on arrive à qqch de singeux qui marche sur deux pattes (et qui n'est pas encore entièrement bien adatpé de toute façon, regarde les genoux des humains...)
À moins que tu penses que le poisson qui a sorti de l'eau il y a 540 millions d'années à Miguasha savait parfaitement qu'il devait sortir de l'eau; à ce moment-là abandonnons tout de suite, tout est pipé d'avance.
Ce poisson est d'ailleurs mon arrière-(Xje-sais-pas-combien)-grand-parent. Pas que je le traite de niaiseux, mais je ne pense pas qu'il savait grand chose de ce qu'il faisait la première fois qu'il est sorti de l'eau.
On ne sait rien. Socrate ne savait rien. On ne sait rien, on ne fait que tâter l'Univers, s'approchant du savoir, sans jamais y parvenir. Chacun de nos pas est un beau moment d'apprentissage, et chaque mouvement est une leçon de vie. Et en les accumulant, surtout sur les 540 millions d'années depuis mon ancêtre, tu peux en acquérir de la connaissance. Beaucoup, même à tâtons. Mais ce n'est pas random, chaque tâton raté a causé la mort; alors seuls ceux qui ont suivi le bon tâton vive pour en parler, et nous avons, en grande partie dans notre système nerveux entre autres, un excellent guide que nos ancêtres ont construit à tâtons.
La science n'a pas tort de faire comme elle fait, elle n'est pas le choix si elle veut tentre vers le savoir plutôt que vers la croyance. On peut croire n'importe quoi qui semble faire du sens après tout. Mais la science tente de se rapprocher du vrai savoir, en testant ses croyances à chaque pas, et se débarassant d'une croyance qui mène à une fausseté ou qui ne sert à rien pour expliquer... Ce que l'on va atteindre n'est peut-être pas la Vérité, mais on ne pourra pas le distinguer, parce qu'elle expliquera tout.
La Vérité est peut-être qu'après tout, un Univers a effectivement été créé par le Dieu des Juifs il y a un peu plus de 5000 ans... Mais on n'aurait rien, sinon la Bible, pour nous dire la vérité. Je préfère encore me fier à l'Univers.

Credo, Crédo, Kredo

All are Diverse, All are Together and All are in one Dance, where each of It follows a Path, but which is the right Path between All, we do not know, and we probably never will.
Tous sont Divers, Tous sont Ensemble et Tous sont dans une Danse, où chacun suit une Voie mais laquelle est la bonne Voie entre Tous, nous ne le savons pas et nous ne le saurons probablement jamais.
Ĉio estas Multspeca, Ĉio estas Kuna kaj Ĉio dancas en Dancego, kie ĉiu el Ĉio trairas Vojon, sed kiu Vojo tra Ĉio plejtaŭgas, tion oni ne scias kaj, eblege, neniam scios.
- Daneydzaus.

2013年4月26日金曜日

The Magic of Esperanto

My linguist friend has hated with a passion Esperanto ever since he started to study linguistics. However, while it might not be as passionate as his hate, he has always liked MY way of speaking and writing Esperanto.

Why?... Probably because I actually strive to be as unlike French as possible when writing in Esperanto.

They say "hospitalo", I usually say "resanigejo".
They say "rigardi", I usually say either "celvidi" (for a picture, a silent movie or whatever is simply visual) or "celvidaŭdi" (for videos, TV and movies). Actually, I use cel- whenever I do something with a goal in mind.
They say "konstitucio", I usually say "starigo" or "bazleĝaro" or "bazregularo", the first one for the actual founding of something, and the other two for constitutions of States or non-sovereign organizations.
They say "redaktoro" and "aŭtoro", but I say "redaktisto" and "aŭtoristo". (And "resanigisto" for that matter...)
They say "bonege", but I don't hesitate to go further and say "bonegege" with all the emotional implications of doing so.

I could list examples, tons of examples, but I would never, ever, be done. Using Esperanto the way I use it might at first seem insane, but it actually rewards the brain in patterns, something that it likes and actually prefers, which makes further distinctions a lot easier to express. My linguist friend has come to appreciate my way of speaking Esperanto, and my Esperanto-speaking friends are starting to appreciate the whole emotivity I have when using and distinguishing all those words, even though at first, for them, it's a weird sensation.

Kaje, finfinfine, por esperantlingvanoj, vidu miajn plejjunajn vortkreaĵojn :
"PIV-aĉismaĵo"
"Franclingvemismaĉo"
Mi esperas vian koran tutan enkapiĝon :P

Kaj... finfinfinfine...
Nu, ĉio senfinas sed ĝis nun bonplenas.

Esperantisto = Iu kiu laboras pri Esperanto
Esperantlingvano = Iu kiu estas ano de Esperant(lingv)o
Esperantismano = Iu kiu anas al la ismo de Esperanto
Mi estas tiaj uloj samtempe, sed mi disvidigas ĉiun econ. Ĉu vi?
(Kaj jese, mi estas raŭmismano, ne raŭmisto.)
Raujbum : Gick det daligt? (Something's wrong?)

Daneydzaus : Inget gick daligt. (No.)

Raujbum : Du verkar mer deppig nu for tiden. (You made me worry for a moment just now.)

Daneydzaus : Sorry. To make your worry for a moment just now.

Raujbum : Ar det nagot som tynger dig? (Someone who troubles you?)

Daneydzaus : Det ar nagon inte. Det ar nagonting. Den ar Toyamaskultur. (Not someone, something; Toyama Culture)

It stopped to evolve and is becoming a reallife-size museum, where there is no more culture, only folklore.

Raujbum : Isn't folklore part of culture?

Daneydzaus : Traditions are part of it, if people do it for the traditions themselves and not for tourists.

But when it becomes a show for the tourists, it isn't part of the culture anymore, it is merely a museum exposition.

Raujbum : They're making their culture bend over and spread its buttcheeks for cash?

Daneydzaus : They're using what's left of their folklore to try to bring tourists, thinking it while boast their economy like in Tokyo. They will obviously fail, because they failed to understand the principle behind Tokyo's wealth, but then it turns their folklore into a caricature of themselves, and being from Toyama will be a dancer of the Etchuu Owara Kaze no Bon dance.

Raujbum : I don't know what that last part meant, but I'll assume it's not good.

Daneydzaus : What would be a caricature of a Swede?

Raujbum : A really sexy blonde chick?

Daneydzaus : No, I mean a flokloric caricature.

Raujbum : Would a norse god or a viking count?

Daneydzaus : It could. Imagine a whole region like that.

Where the only thing is that old folkloric caricature and nothing else.

Raujbum : Like a medieval fair?

Daneydzaus : Bingo

Raujbum : Is all of Toyama doing this?

Daneydzaus : Pretty much. Except for the second part : turning into an industrial suburb of Tokyo.

Raujbum : How big is Toyama?

Daneydzaus : 1 milion people, over a region that you can cross by bike in about 4 hours.

På Sverige och Kanada (For Sweden and Canada), it is a huge place. For Japan, you have Tokyo, 40 million people in a single city-region.

Raujbum : That's big by my standards. In Gothenburg I reckon there's about half a million.

Almost a million if you also count the sorrounding areas.

Daneydzaus : I know, it is by mine. By Japanese standards, it's a country side town.

Raujbum : Jelly.

Daneydzaus : And by my urban study standards, Toyama is slowly becoming a suburb of Tokyo.

And not even the focus of the suburb; its focus is in neighbouring Kanazawa city.

Reachable by train in more or less one hour.

Raujbum : Isn't Toyama on the western side of Honshu?

Daneydzaus : Technically; but the Shinkansen that's being built is not going to Osaka, and there is reason why it isn't; the most important link is towards Tokyo, not Osaka. And it isn't for Hokuriku, is for Japan. Indeed, I described Osaka as... Tokyo's branch for Western Japan.

Raujbum : Is Japan just becoming one big city?

Daneydzaus : Like any country where there is no regional autonomy.

Raujbum : And then, Japan would become just one huge city-state.

Daneydzaus : Indeed, a city-region will die if it is ruled over by another city-region. Because people will tend to gather where the decisions are taken.

In due time, it will.

Think of Sweden; everything is probably slowly turning around Stockholm.

My urban studies heart tells me so.

Raujbum : And when the surface no longer suffices to support all the people, they'll start digging into the mountains. Creating huge cities beneath the rock. But they'll dig too greedily and too deep. And then they won't be able to get out. People eventually forget about the cities in the mountains; passed off only as folklore, and after several millennia, they finally emerge from within the mountains once again. Isolated for so long, they've become a new species of human, hungry for world domination! *cue Red Alert sound track*

Daneydzaus : Haha.

But do you understand what I mean? Many of our cities that we think are cities are turning into either suburbs of the big ones (for industrial plants or other stuff that does not involve moving people around) or turning into mere villages, however big they may be.

For the economy, it's the best thing : huge cities means specialization and scale economy. For cultures, those that aren't big enough to follow the specializations and scale economies will slowly fade, trying to save their folklore, thinking that it is culture, but ultimately failing to understand that they are dying because they were not big enough to follow the big ones.

Evolution at work for the win. (Or loss, in some cases like Toyama)

It is not a fatality, far from it (nothing is fatality), but if you cannot adapt, you disappear.

Raujbum : One thing I've always wondered about is how they managed to get such huge populations in Asia compared to rest of the world. China has a higher population than all of Europe, and so does India. And look at Japan which is not that big in area, but manages to cram over a hundred million people on that space. Take Sweden for comparison, which is bigger, but hardly has ten million inhabitants.

Daneydzaus : First, food production. Rice is one of the highest yielding crop in the world. China, Japan and Indonesia are very wet countries as well, offering that possibility. Warm countries as a whole have a longer green season, enabling more people to live there. And then you have the fact that its urban civilisations go back about 5000 years ago, when we Europeans were just starting to build our first isolated farming towns.

Combine everything with the huge boom related to hygiene, and then you have the huge populations of Asia. And in many parts of Africa and Asia, the hygiene boom is done, but the cultural process leading to low birth rates in industrialized countries isn't done yet, leading to higher population growth.

Raujbum : I wonder if Europe would've had a higher population today if we had the potato from the very start.

Daneydzaus : No. Europe has generally a short green period and its warm zone is basically an agricultural wasteland (not enough water).

Raujbum : Shit...

Daneydzaus : In many parts of Asia, the whole Moonsoon thing helps to bring water inland in those regions that would otherwise be dry. Nothing like that happens in Europe.

What Europe had, and not Asia, is a relatively cool weather where insects don't thrive as much as in the south, and a very complex landshape with seas dividing regions and mountains as well making sure that in a relative small space, there can be many ・・・もっと見る

Exchange is more important than anything, and Europe got better at it quickly.

Well, since Exchange is the most important part but exchange can only occur between equals, Europe with its convention that there is no central State but States that coexist together was bound to be more quick at exchange than other countries around the world, where it usually worked as "I am the cental State, and you are my vassals".

And now you understand why being an independent State is important.

It's not for culture, it's not for nationalistic pride. It's for the purpose of being treated as an equal with other groups.

2013年4月21日日曜日

Le rôle de l'apparence et comment ça nous influence

Daneydzaus : Ce que j'ai aimé dans ma description, c'est comment j'ai dit que le fait que notre moralité change n'est pas du relativisme.


Je ne suis pas relativiste parce que je questionne mes propes opinions, même celles sur la morale. Elles ne font que se trasnformer.

Le relativisme, c'est accepté du n'importe quoi simplement parce que c'est accepté quelque part.

ne-Aujudo : Ish ouin

Daneydzaus : La différence est fondamentale.

Cependant, mon dégoût du voie islamique lui ne s'explique pas là; il faut regarder du côté de la psychologie humaine. L'apparence A une influence sur notre comportement face à une personne.
C'est un jeu d'apparence : un humain obèse, pour nous, c'est devenu quelqu'un qui ne bouge pas assez, parce qu'on a trop d'exemples de ça. (Dans le passé, c'était un signe de grande richesse, parce qu'il avait suffisament d'argent pour grossir, d'où le trope Adipose Rex chez tvtropes.org)

Et, pour moi et toi, nous avons tellement d'exemples d'imposition du voile à travers le monde que l'association générale est voile = loi imposée, pas un choix.

Au Québec, on a eu un bel exemple avec le carré rouge, un symbole pourtant tout simple qui est devenu carrément un élément polarisateur. C'est juste un osti de carré rouge, comme le voile islamique est juste un osti de bout de tissu; mais la puissance de l'image derrière est ce qui cause problème.

CQFD.

ne-Aujudo : Ouin. Tu vois, moi le voile ca va, c le complet avec juste les yeux que j'ai de la misère et pourtant comme tu dis c du tissu

Daneydzaus : On a pas le choix en tant qu'humain de discriminer. Au delà de quelques dizaines d'amis, on ne peut pas individualiser tout le monde. Je n'ai pas assez de mémoire pour individualiser sept milliards de tatas, et on me décrit pourtant comme un Tensai au Japon, un génie.

Alors, l'humain doit se référer à des trucs simples : carré rouge = opposant à la hausse des frais de scolarité / voile islamique entier = wahabisme dégradant / obésite = manque d'exercise
Le premier est clairement vrai, le second est une tendance forte mais peut-être pas tout le temps (regarde les soeurs catholiques qui sont tellement habillées), le dernier est plus ou moins erroné.

En évitant de trop se sortir du lot, on évite ces images; c'est pourquoi le Japon est si focussé sur le fait que l'on doit tous se ressembler. Mais c'est une erreur; il faut changer la perspective, et se débarasser de certaines images. Mais pour moi, un voile islamique, complet ou pas, restera quand même un voile islamique, une marque qui me dit que la personne est musulmane. Une personne avec qui je ne partage pas ma moralité; je ne pourrai donc jamais interagir aussi profondément avec elle qu'avec toi ou mes autres amis.

ne-Aujudo : Ouin

Daneydzaus : Je vais pouvoir vivre avec, comme je pourrai vivre avec des chrétiens fondamentalistes et d'autres groupes religieux. Mais comme voisins, quelque peu distants, parce que je sais que je vais choquer leur moralité et, eux, la mienne.

On va pouvoir magasiner dans les mêmes magasins, je pourrai leur acheter de la bouffe, et eux, mon cours de langue. Mais je ne pourrai pas vivre dans la même maison avec ces groupes.

ne-Aujudo : C'est clair que les croyances rentrent en conflit, mais je n'aurais aucun problème avec les musulmans... si il y en avait pas qui voulaient imposer leur mode de pensée à d'autres, même chose pour tous dans le fond, je suis moi, tu es toi, on n'est pas pareil on a nos propres croyances, on est des personnes capable de réfléchir et d'évoluer, on a donc pas besoin (sauf peut être étant jeune) de personne pour nous guider ou nous imposer leurs choix

Daneydzaus : Justement. Moi non plus, en terme de voisinage, je peux vivre avec tous ces groupes (pas juste les musulmans). Mon meilleur ami est un bouddhiste de la Soka Gakkai (mais leur moralité est beaucoup plus près de la mienne aussi, ça facilite les choses). Mais on ne pourrait pas vivre complètement tout ensemble.

Des voisins, des cousins, des frères... mais pas des membres de la même maisonnée.
En un sens, j'apprécie le voile parce qu'il montre clairement les choses que je peux et que je ne peux pas faire avec cette personne. Il est d'autant plus appréciable si la personne le fait par choix : elle se discrimine elle-même.

Je vais pouvoir travailler avec, je vais pouvoir manger avec elle; mais je ne pourrai pas parler de ma dzusuis du mois sur l'évolution de ma moralité; c'est quelque chose qui la choquerait trop, surtout si ce n'est pas qqn que j'ai apprivoisé, comme dirait le Renard de Saint-Exupéry.

Nous ne sommes pas le centre de l'Univers

ne-Aujudo : Comment ca se fait qu'on est pas le centre de l'univers je comprend pas. J'ai toujours voulu regarder mon nombril moi. (rires)

Daneydzaus : En fait, comme je l'ai dit, cette perspective inanthropocentrique est très dangereuse pour beaucoup d'humains.

Daneydzaus : C'est le désespoir suicidaire qui peut frapper à la porte pour ce monde-là. Ils se sentent tellement comme rien, que l'idée en vient à ce qu'ils sont rien. C'est pas comme ça qu'il faut le prendre (il faut le prendre comme on est rien en relation avec l'Univers, mais on est beaucoup en relation avec soi et avec les autres humains), mais plusieurs astrophysiciens, tombant trop en vertige, se donne la mort.


Mais cette subtilité, qui d'ailleurs est encore bien trop générale, est déjà difficile à comprendre.



(Mais je suis qqn, comme j'ai dit, qui se sent mieux dans cette perspective; pas tellement parce que JE suis rien, mais parce que finalement, les sociétés que je déteste autant ne sont pas grand chose non plus. :P)



ne-Aujudo : Imagine les états-unis pas centrés sur eux-mêmes: catastrophe! (rires)

 
Daneydzaus : Pour ce qui est des États-Unis, ils sont dans l'esprit d'un Empire qui domine actuellement le monde. Ils se croient le nombril du monde, mais ils ne sont qu'un mouvement dans la Danse, et il passera.

ne-Aujudo : C'est ridicule pareil, y'en a qui ont confondu Chechnya et Czech Republic. Comme pas au même endroit.

Puis du monde qui marque "Should we bomb Czech Republic in retaliation for what they did to us..." yay généralisation... makes me so mad. (Ça me frustre tellement.)

Mais bon, je généralise moi meme pour la population américaine. Je suis aussi pire.

Daneydzaus : C'est bien, au moins tu reconnais ton erreur. Et il y a des gens niaiseux partout.

2013年4月20日土曜日

Être bon et mauvais à la fois...

Est-ce qu'une chose peut être la meilleure chose et la pire chose en même temps?

Pourquoi pas? Et je crois bien que oui.

À chaque semaine, je passe tout près de la station de TGV de ma ville. Elle n'est pas encore en service, mais ça s'en vient dans deux ans.

Et avec mes yeux d'urbaniste, je vois le bonheur et le malheur en même. Pour Tokyo, c'est une manne : enfin une nouvelle région où il va être facile de placer des usines et, ultimement, des services de proximités, et ça va libérer la ville pour les hautes affaires. Pour Toyama, la ville et la région, et, à plus forte raison, Kurobe, ce n'est pas très loin de la catastrophe.

Ça ne veut pas dire que Toyama ou Kurobe va disparaître physiquement. Économiquement, quelque chose va se passer. Mais je ne crois pas que les gens soient conscients de ce qui va vraiment se passer. Hormis un musée grandeur nature d'une culture en voie de disparition, Toyama n'a strictement rien à offrir à Tokyo, sinon son territoire. Tokyo, elle, a tout à offrir à Toyama, sauf son territoire. En gros, Tokyo est la grande gagnante.

Toyama ne gagne rien au change. En fait, elle perd sa seule chance de demeurer le moindrement autonome. Ses meilleurs cerveaux vont, naturellement, se diriger vers Tokyo, là où il est possible d'influencer économie et politique. Ses meilleurs talents en feront tout autant. Pourquoi rester à Toyama quand il y a plus à faire à Tokyo? Ceux qui vont rester, ce sont ces travailleurs d'usine, les travailleurs des services de proximité pour ces premiers travailleurs, et les têtus qui vont rester à Toyama même s'il n'y a plus rien d'autre à faire.

Tokyo y gagne au change : puisque Toyama, Kanazawa et toute la région de Hokuriku devient soudainement beaucoup plus accessible, cette région va maintenant faire partie de la banlieue de Tokyo. Pas littéralement, évidemment : 2 heures ou 3 heures, c'est encore trop long pour un déplacement quotidien, et le TGV est ridiculement cher de toute façon. Mais les grandes entreprises de la Capitale, elles, vont très certainement profiter de cette manne de personnel qui va vouloir venir à Tokyo prendre les décisions, et les autres qui veulent des emplois dans leur région.

Les gens de la région vont aussi tous y gagner. Les cerveaux et les talents vont simplement partir pour Tokyo. Ceux qui restent prendront les emplois qui viendront avec cette banlieusardisation industrielle.

Mais au bout du compte, je vois ça, et il y a une grande perdante. La culture de Hokuriku.

Elle était déjà moribonde; on le sens en voyant le centre-ville de Toyama. Le Shinkansen va simplement l'achever. Les éléments folkloriques qui restent ne seront plus que du folklore mort-vivant, spectacle pour les touristes de la Capitale, musée grandeur nature où pratiquement plus rien n'évoluera. On ne dansera plus pour fêter le pays de l'Etchuu; on va danser pour le Tokyoïte de passage, pour qu'il reste un peu plus longtemps, et la culture va se figer dans le temps, et puis finalement tout le monde va se Tokyoitiser à qui mieux-mieux.

Je suis à Kurobe, Toyama, Hokuriku depuis seulement 8 mois. Je suis encore un nouvel arrivant. Mais je me sens constamment triste à cause de tout ça. Je suis témoin des derniers jours de l'âme de la région, avant que la Gigapole en devenir ne prenne sa place.

Assister à la mort d'une culture n'est jamais plaisant...

2013年4月17日水曜日

Les enfants dans un carré de sable...

Yumismeša : La Terre est un immense carré de sable...
 
Evan ma-Yunkissu : Puis, il y a des enfants qui se lancent des roches...
 
Daneydzaus : Mais certains enfants, tranquiles, bâtissent des châteaux...
 
Evan ma-Yunkissu : Qui sont toujours menacés par ceux qui n'ont de cesse de lancer des roches aux autres...
 
Daneydzaus : Mais qui sont les lanceurs de roches et qui sont les bâtisseurs de châteaux, difficile à déterminer.
 
Evan ma-Yunkissu : Beaucoup de lanceurs de roches se posent en victimes....

Daneydzaus : Et beaucoup se posent aussi en bâtisseurs de châteaux.

Nyetoge : Et nous sommes tous ses enfants qui veulent plus ou moins partager nos ''jouets ''!

Daneydzaus : Partager? On en est encore très loin du stade où l'on peut dire que l'on partage ses "jouets". Au mieux, commence-t-on, tranquilement, à comprendre que ce partage facile la construction de châteaux. Mais nous n'en sommes encore qu'aux balbutiements et, bien franchement, on en est encore à vouloir retourner aux bonnes vieilles habitudes de C'EST MON JOUET!

Nyetoge : OUI ! et c'est malheureusement ce que nous avons besoin de casser le coeur de l'homme !

Daneydzaus : Casser? Est-ce que c'est en cassant le coeur de l'enfant qu'il partage son jouet? On va choquer l'enfant, certes, mais pas le casser. Et, avec les années ou, pour l'humanité, les siècles (mais le philosophe peut toujours espérer plus rapidement), il apprendra les bienfaits du partage pour lui-même et là, seulement, va-t-il se mettre à partager, toujours plus habilement, en paufinant, et en sachant que c'est de tout bord tout côté par un long travail de compréhension qu'on y arrive. L'humanité, avec ses sociétés, est encore pré-maternelle pour ce qui est du partage; on est encore loin de l'adulte qui a toute la finesse et l'harmonie pour rendre ça fluide et extrêmement profitable pour toutes les parties.

2013年4月16日火曜日

Some teachers do tell children to be more noisy, crazy and nasty... sometimes...

Oh no, some kids can be no-problems. I know that if my possible wife would bear me a kid that was just like me, the issue would not be about being noisy and crazy and nasty, the issue would be to have me be more noisy, crazy and nasty.

Yes, even teachers told me so, in school.

For the teachers, I was asking too many questions. But not the questions most kids would ask, questions that go further than the content of the class, as if my brain wanted to eat the whole world.

I do remember once this very ugly case where I was in high school (well, cegep where I come from) and there was that History of Western Civilization class. And then the teacher went on to teach about Noah and Moses as History. I could resist to tell the teacher this is bad science (because, outside the Bible and sources quoting it, nothing can be said about them), but it is bad education as well... 

I didn't tell her in class, I waited until it finished, scheduled a meeting with her alone to tell it, and she couldn't resist to say something like "shut up, it makes things easier". I have many such experiences, including about learning Japanese, that my former teacher would probably remember...

2013年4月15日月曜日

ハロー!(笑)

 3月17日。カナダでは、アイルランド系人の日。日本で4時半ごろ、自転車に乗って体育館へ向かっていた。普通の日曜日のようだった。高校生が何人か通った。「ハロー!」と挨拶され、後ろに笑い声が聞こえてきた。
 

 前の国際交流員、ティンさんは「国際化」についての記事を書きました。「ただの通訳者」……私は、「ただの外の人」。上に述べた日記のような文章は、本 当に起こりました。もしケベック州で誰かにそんな挨拶をしたら、大変失礼です。挨拶の後の笑い声のことだけではありません。「ハロー」の挨拶も失礼。富山 県に来てから、何回かそんな挨拶をされたことがありました(6年前の東京では、1回もされたことがありませんでしたが)。この挨拶はとても失礼だと書きま したが、地元の友だちに話をしたら、実は明らかな「差別」だと目からウロコ。

 「ハロー」という挨拶

 

 今までの国際交流員は、みんな英語圏の国からやってきました。私も日本人にとっ て英語圏の国から来たように扱われていますが、地元ケベック州の環境は「フランス語」、文化は英語圏と全く異なります。お互いに「ハロー (Hello!)」ではなく、「サルー(Salut!)」という表現で挨拶を交わします。もちろん、外国人やケベック州以外のカナダ人から英語で挨拶され たら許します。フランス語ができない人がたくさんいるからです。ですが、ケベック州では、どの人にも最初に「サルー」と挨拶します。なぜかというと、相手 を最初から「内」の人として扱い、仲間とみなすからです。もしフランス語ができない外国人だったら、英語か違う言語に変えて話を続けます。
 

 日本では、そうじゃないようです。富山に来てからは、何回も「ハロー」と挨拶されました(笑い声なしでもね)。私の国籍がカナダだからまだいいですが、 日本に生まれ育った日本語しかできない「外国人」の顔をしている人なら、どうでしょう? これらの行為は、カナダでは差別ということとなります。自分の顔 は選べません。どうやっても目を黒にすることなどできません。もちろん、「外国人」の顔をしている日本国籍の人もイッショ。「ハロー」と挨拶されて、寂し く感じているそうです。国際化を目指している地域は、気をつけなくてはいけません。
 

 2月に、まちづくり協議会のイベントで短い発表をしました。発表の中で私のことを指すのに、日本人にとって印象のよくない言葉「外の人」という表現を意 識して使いました。後で「どうして使ったのか」と訊かれましたが、知らない日本人に最初から「ハロー」と挨拶されたら、私が「外の人」と扱われたような気 がします。周りの人と同じように「こんにちは」などと日本語で挨拶してもらえないでしょうか。もし日本語を話せない外国人だったとしても、日本語で挨拶さ れて嫌な思いはしません。逆に嬉しく思います。「差別」というのは、その人たちを嫌うときだけじゃなく、無意識でも人種を区別してしまうことでもありま す。 

 ワニの真似をする

 

 私が勉強したエスペラント語の表現の中で、この経験にふさわしい言葉がありま す。「Krokodili(クロコディリ)」という言葉です。もともとは「ワニであること、ワニの真似をすること」という意味でしたが、言語を大事に思う エスペラント語話者に便利な意味に変わって、「ある場面でふさわしくない言語を使ってしまうこと」という意味になりました。非常に印象がよくない言葉で、 もしエスペラント語話者が「ワニの真似をしてしまった」ら、その人はとても失礼に思われます。
 

 日本では、私に英語で挨拶しても、ふさわしい場合がもちろんあります。学校で英語を教えていますから、校内で英語で挨拶されたり話しかけられたりするこ とはとてもふさわしいです。教えている学生と校外で会ったときに英語で挨拶されてもいいです。お互い勉強になって、英語を恐れないようにするためです。普 通に英語で会話する人とも、もちろん英語で挨拶を交わします。フランス語もエスペラント語も日本語も同じですね。知り合い同士で決めあった挨拶だったら OKです。失礼にとられず、「ワニの真似をする」ようになりません。
 

 でもそれ以外の場合、英語で挨拶をされたら、ほとんど差別されているような気がしますね。私は今、日本に住んでいます。日本で仕事しています。日常生活 は黒部市民と一緒です。国際交流の担当だといっても、国籍が日本じゃなくても、英語ができても、私の家は黒部市内です。日本に日本語と異なる文化があって も、日本語を5年ほど頑張って、日本を意識的に選びました。この記事も、翻訳されず私が分かる日本語で直接に書いています。ですから、「こんにちは」など の日本語で挨拶していただければ、非常にうれしいです。「外の人」いう気持ちが「内の人」に変わります。差別がちょっとなくなった気がします。 

 国際化とは?

 

 国際化とは、いろんな意味があります。でも国際化を分かるためには、国際化に当 たる反対語が必要です。国際化にならないことは何でしょうか? カナダでそのひとつは、外国から来た人を受け入れないことです。つまり、「外の人」を「内 の人」にしてくれないことです。カナダでは、そうする人は、差別をする人といいます。そして、挨拶だけで差別することになるのです。もし、ある日本人がケ ベック州にやってきたとして、フランス語のケベック人に何十年経ってもいつも英語で挨拶されたらどうでしょう? そして、ケベック州で子どもができて、フ ランス語しかできないその子どもにいつも英語で話しかけられたら、どう思いますか? 子供の気持ちはどうでしょうか? 「内」になりそうでしょうか? な らないし、大嫌いになると思います。
 

 そしてこんな差別は、日本の文化のひとつじゃないと思います。10月号に述べた「郷に入るは郷に従え」ということわざはその証だと思います。日本人であ れば、住んでいる場所の決まりに従うだけで、誰でも受け入れてもらえるでしょう。でも、もし海外の顔をしている人だったら、日本人と同じように接すること ができるでしょうか。できないのなら、差別に違いなく、国際化ができなくなります。でも、できるはずです。黒部市でも私を受け入れてくれた日本人に会えま した。日本人が最初に英語で挨拶をすることは、ただのくせです。そのくせは直した方がいいでしょう。
 

 地元のケベック州でも50年前は、先に述べた日本人のような話が実際ありました。でも今はくせを直しました。くせを直しても、ケベック州の文化は保て て、移民と共生でき、国際化ができました。今、ケベック人らしい移民系の人が非常にたくさんいます。
 

 受け入れるということは、挨拶からできることだと思います。地元ではフランス語で挨拶することから始まりました。外国人の顔をしている人と出会っても、 最初は日本語で挨拶をしてみてください。英語で会話をしたい場合でも最初の挨拶は日本語して、お互いその後の会話を英語にすることに決めてから英語にしま しょう。日本語がまったくわからない外国人もいますが、その場合は挨拶の後で英語に変えて話を続けましょう。富山県や日本に住んでいる外国人なら、絶対に 喜ぶと思いますよ。そうしていくと、富山県は「宿」ではなく「家」になります

 元は、黒部市国際文化センターコラーレ記事

2013年4月14日日曜日

Cars vs. Public Transit : The Ecological Lie vs. The Unknown Truth

For example, public transit compared to cars....

If we think only in terms of moving people around, public transit is actually less ecologically viable. It is a simple matter of energy : since you use only cars when people want to move, you use just was is needed; but when you use buses and trains, sometimes you'll use too much energy to transport maybe one or two lost dudes, or even run a bus without anyone in.

So I stopped to think about public transit in terms of ecology. It is more ecologic, but not for the reasons most people think it is.

But the two biggest advantages to public transit are elsewhere :
- Socially, anyone old enough to walk around on his own is old enough to go on public transit. That is, you can easily turn public transit into a right of the people, and make everyone move with it, including those who cannot drive. Basically, it makes everyone able to go everywhere without anyone's help.
- Urbanistically, public transit takes less place and carries more people around for the same surface area. That is, you have more space for more people, both as living space and as moving space. This also means that you can have more people altogether. But this isn't the end : public transit, if well done, is less prone to congestion than any private transit system, because you have better planning, a lot better drivers (they train a lot) and because, over all, you need less space anyways.

In the end, even ecologically you are winning, but because you need less space (so more space for nature, other cities, and other fun stuff) and because you also need less natural ressources (except energy, but the Sun is wasting tons of it anyway, so let us just take a little more from our little Life Giver).

Pri la morto de regionoj...

Daneydzaus : Hieraŭ, interparolante kun konatulo, mi demandis al ŝi : Kiom da personoj necesas por fabriki poŝtelefonon?


Neyrilirc* : kiom?

Daneydzaus : De la bazaj materialoj ĝis la finfina enhavigo de poŝtelefonon laŭ mi necesas urbo kie proksimume loĝas pli ol dek milionoj da personoj.

Neyrilirc : terure...


Daneydzaus : Se ne estus tia urbo, nenia poŝtelefono eblus.


Neyrilirc : hmm


Daneydzaus : Ĉar por krei la poŝtelefonon vi unue devas krei la telefonon mem, kaj antaŭ ĝi elektron, kaj antaŭ ĝi malkovri tiom da aferoj ke finfine sen tia dekmiliona urbegego nenio eblas. Kaj pensu pri tiuj kiu instruas tiujn kiuj fabrikas. Kaj la personoj en la vendejoj kiujn ili uzadas. Kaj tiel plu. Vere, finfine, dekmilionpersona urbo necesas, estendas.


Neyrilirc : mi komprenas.


Daneydzaus : Do, tiu kiu ne loĝas en tia urbo aŭ ties ĉirkaŭurboj ne povas havi poŝtelefonon. Sed mi ja havas poŝtelefonon. Kie estas mia dekmiliona urbo? Ĝi estas Tokio. Do, iel, mi loĝas en ĉirkaŭurbo de Tokio. Mi loĝas en la ĉirkaŭurbarujo de Tokio. La Landero Toyama estas, finfine kaj, laŭ mi, bedaŭrindege, ĉirkaŭurbarero de Tokio.

Neyrilirc : mi foje vizitis toyama antau jaro; impreso tiama estis "tre trankvila".

Daneydzaus : Ĉirkaŭurboj estas trankvilaj ĉie.


Neyrilirc : do vi ne trovis vidindajxojn tie.


Daneydzaus : La antaŭĉirkaŭurbiĝaj kulturaĵoj de Etĉuio daŭre faratas, sed bedaŭrinde, ili nun iĝas muzeaĵoj. Mi diris, japanlingve : 越中はただの等身大の博物館になる。(Traduko : Etĉuio iĝis ajnan vivgrandan muzeon.)


Neyrilirc : grava vidpunkto!!! kiel vivigi malnovajn ekonomie malrichajn urbojn estas grava kaj peza temo.!


Daneydzaus : Mi vidis la faman kazenobonon, kaj mi diris ke ĝi belas. Sed, laŭ mi, ĝi nun iĝis muzeaĵon por turantoj. Ĝi ne plu estas vivaĵo de la Etĉuianaro, sed muzeaĵo por Tokianoj.


Neyrilirc : jes, mi komprenas!


Daneydzaus : Kulture, Etĉuio mortiĝantas.


Neyrilirc : vi pravas.


Daneydzaus : Se bezonis novetĉuiano por vidigi tion al la malnovetĉuianoj, tielu. Sed tiel mi pensas. Se bezonis novjapaniano por vidigi tion al la malnovjapanianoj, same tielu.

Neyrilirc : mi renkontadis lokajn historiistojn; kaj neniu el ili fieris kiel naivaj loghantoj pri historiajxoj de siaj urboj. muzeighi estas lau ili honto.

Daneydzaus : Do mi certege ne malpravas.

Neyrilirc : vi ne malpravas. 

* Neyrilirc estas la curaŭlingva karesnomo de la persono kun kiu mi kunparoladis tion. Ties nomo, kaj aliaj, aperiĝos fojfoje kiam estis interparolado.

Les filles et les conversations intellectuelles / Girls and intellectual conversations

Sur le fait d'avoir une première discussion avec une fille qui est longue et intellectuelle.
(On having the first discussion with a girl being long and intellectual.)


Ce n'est pas une tradition japonaise, ce n'est pas une tradition québécoise, c'est une explication de "Fat is not the problem in poutine, the insane amount of potatoes is." En gros, je suis académique, j'ai pas peur de le montrer, et si elle n'aime pas ça, elle a juste à ne pas m'aimer.

(It is no japanese tradition, neither a quebecker tradition, it is an explanation of "Fat is not the problem in poutine, the insane amount of potatoes is." That is, I am being academic, I have no shame in showing it, and if she doesn't like it, she doesn't have to like me.)

Je la traite comme une personne. (I treat her like a person.) Et, de toute façon, si je ne suis pas capable de traiter la fille que j'aime comme un personne intelligente, j'ai aucun intérêt et je n'ai pas affaire avec elle. (And, anyways, if I cannot think of my girl as someone with whom I can hold such conversations, I have no interest and, therefore, shouldn't be with her at all.)


La réponse de la fille (The girl's answer) :
Not only do I love a man who's smart, but a man who's smart enough to see I'm smart is irresistible! And, as far as long conversations go... there's something to be said for stamina.

(Traduction en français : Non seulement est-ce que j'aime les hommes intelligents, mais un homme qui est assez intelligent pour voir que je le suis moi-même est irrésistible. Et, pour ce qui est des longues conversations... il y a aussi un petit quelque chose pour l'endurance...)


This is called discussion.


"The end of my answer to your answer is the beginning of your answer to my answer."
When you post things like these, people who actually care about what you say WILL actually answer. And, most of the time, not in the way you expect. And you will answer. And they will answer. A picture can be an answer, and such is your picture, an answer to a friggin' damn answer that all three of us, fortunately, seem to detest wholeheartedly (the current governements' stupidity), though perhaps not in the exact same ways. If you don't want answers, you must not post answers.

There are ways to answer to questions, and that is the role of what Japanese people call "omoiyari", thinking about the one you are answering to. Saying yes is easy; we already agree, we are already of the same mind. But when you say no, it is different. When you just straight say "no!" without any explanation, it comes out as being a troll or an insult. Humans don't like "no"s; the Japanese went a little to far into the whole "no" thing, but we all know we do not like being told NO!, so we must bring it on differently when we disagree. We must use this omoiyari all humans should have to try not to accept the other person's point of view, but to look at the view itself and point out what is wrong, slowly, step by step.

This way, instead of turning into a battle of shoutings, it turns into a constructive discussion, where you might actually find something good yourself in what the other answered.

This is called a discussion.